Amour Fou
Un soir de Juillet.
Un feu qui crépite.
C'est le 14.
Fête des têtes en haut d'un échafaud.
Je marchais dans la rue comme une fille qui attend. Je serrais la main de mon amoureux. J'attendais de monter les marches et de me fourrer dans les draps. Une vieille femme vendait des masques de monstres à visages humains. Ils avaient de grosses balafres et des dents jaunes. Enfin,des choses comme cela. J'ai supplié mon homme d'en acheter un parce que je voulais donner un peu de révolution au dos courbé de cette vieille dame et qu'étant indisposée, j'étais plus faible face à mon enfance.
Enfin, les escaliers étaient montés. Enfin, j'étais cachée par la saleté de mes draps. Mon homme nu à côté de moi. Ma main balladeuse pour trouver le masque tombé par terre. Une fellation si tu mets ce masque. Sans ce chantage, de toute façon, mon homme l'aurait posé sur ce visage chaud car il m'aime. Je suis une fille malade et chanceuse. J'avais en moi le sexe de mon amoureux et sur ma nuque, le souffle d'un monstre aux dents remplies de pue. J'étais si épanouie. Je poussais des cris comme si un chien me brisait un orteil. L'épée de mon homme était ensanglantée. J'ai réparé la nature, en la léchant avec amour. Je me suis endormie dans le creux de la nudité floue de mon amoureux.
Sandrine-Léonard
Pour contacter Sandrine-Léonard ou un autre auteur de la revue : revuenoiretblanc@hotmail.com ou laissez un commentaire .
Un feu qui crépite.
C'est le 14.
Fête des têtes en haut d'un échafaud.
Je marchais dans la rue comme une fille qui attend. Je serrais la main de mon amoureux. J'attendais de monter les marches et de me fourrer dans les draps. Une vieille femme vendait des masques de monstres à visages humains. Ils avaient de grosses balafres et des dents jaunes. Enfin,des choses comme cela. J'ai supplié mon homme d'en acheter un parce que je voulais donner un peu de révolution au dos courbé de cette vieille dame et qu'étant indisposée, j'étais plus faible face à mon enfance.
Enfin, les escaliers étaient montés. Enfin, j'étais cachée par la saleté de mes draps. Mon homme nu à côté de moi. Ma main balladeuse pour trouver le masque tombé par terre. Une fellation si tu mets ce masque. Sans ce chantage, de toute façon, mon homme l'aurait posé sur ce visage chaud car il m'aime. Je suis une fille malade et chanceuse. J'avais en moi le sexe de mon amoureux et sur ma nuque, le souffle d'un monstre aux dents remplies de pue. J'étais si épanouie. Je poussais des cris comme si un chien me brisait un orteil. L'épée de mon homme était ensanglantée. J'ai réparé la nature, en la léchant avec amour. Je me suis endormie dans le creux de la nudité floue de mon amoureux.
Sandrine-Léonard
Pour contacter Sandrine-Léonard ou un autre auteur de la revue : revuenoiretblanc@hotmail.com ou laissez un commentaire .
2 Comments:
:)
c'est noel Sandrine :)
Insolite et fascinant.
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